Diagnostic Eco-Safe Surfing, part 2 : la psychologie du consommateur surfeur et la dichotomie de l’offre
Le GIP Littoral Aquitain, dans son plan Action Glisse, pointe les objectifs clef pour mettre en adéquation l’offre avec la demande de cette clientèle surf et associée.
Le visiteur est sensible à un aspect essentiel de la côte atlantique : nature et liberté. Ces valeurs qui sont chères aux surfeurs, le visiteur aquitain non surfeur les a également faites siennes.
Ainsi, le GIP encourage l’offre en hébergements de type Surf Camp mais aussi le tourisme durable et l’aménagement des bords de mer en vue de valoriser l’environnement.
Malheureusement, le visiteur se confronte encore parfois à des aménagements qui semblent aller à l’encontre des ces valeurs : destruction des maisons typiques pour les remplacer par des immeubles, bétonnage du bord de mer (au lieu de l’élément sable et végétal), parcmètres qui font fuir la clientèle vers d’autres communes (rappelons que cette clientèle est particulièrement sensible à la notion de liberté et de gratuité de l’espace littoral aquitain), chasse systématique aux véhicules aménagés qui participent pourtant d’une culture surf.
Sur le moyen terme, comment peut-on espérer profiter de l’image du surf et en retirer les bénéfices, tout en niant ce qui en fait toute l’essence, un ensemble de modes, de comportements et d’intérêts, notamment pour la nature et son libre accès. Quelques communes qui ont joué à fond cette carte de la culture surf attirent une clientèle qui déborde largement de la première sphère représentée par le pratiquant surfeur.